michel a écrit:
Yves,
Ce que tu écris peut-il être mis en relation avec le fait d'utiliser un SE ou un PP (ce que tu préfères puisque tu n'aimes pas trop les triodes) ?
Avec un PP, les besoins en courant, ne peut-on ne pas trop s'en soucier ?
Avec un SE, si une pointe de courant doit être fournie, ne peut-on considérer que la self (mémoire de courant ?) devrait (en principe ?) pouvoir y faire face mieux qu'un condensateur (mémoire de tension ?) ?
Michel.
PS:
Quel bonheur un post ou l'on se parle encore !
Euuh ?
Un SE étant obligatoirement en classe A, le courant MOYEN consommé est constant (pareil pour un PP en classe A).
Dans ce cas, tout repose sur le dernier condo de filtrage, ou plutôt de découplage (?) qui doit juste répondre aux variations instantanées, lesquelles sont à fréquence audio.
En AB, le courant augmente avec le puissance fournie, donc sur une attaque par exemple, il me semble préférable que la tension ne s'écroule pas, non seulement pour respecter l'attaque, mais aussi ce qui suit pendant que l'alim "récupère".
J'aime bien le terme de "mémoire de courant" pour décrire une self, assez similaire à une source de courant.
Mais si on interdit au courant d'augmenter, la tension ne peut que s'écrouler !
Un écroulement de la tension d'anode sur des triodes est dramatique parce que modifie le gain, moins grave sur des pentodes si les écrans restent stables.
Si les petits étages subissent cet effondrement, le niveau de drive va baisser, la puissance fournie aussi ainsi que la consommation de l'étage final ce qui permet à l'alim de remonter, au drive de se rétablir et . . . d'avoir un beau "motor boating" dont la fréquence dépend des constantes de temps de l'alimentation.
Sans atteindre cet extrémité, la reponse aux transitoire s'en trouve affectée.
Même sans contre réaction ! ! !
vapkse a écrit:
En tension oui, c'est parfait, mais en courant, c'est le contraire et pointes de courant = bzzz.
Qui fait bzzz ?
Yves.