Bonsoir Guy,
Je te laisse apprécier les études publiées par le CAD journal...Pour moi, ce sont des études théoriques plutôt fouillées mais souvent compliquées.
La diode suffit largement car le seul courant qui parvient à la grille positive vient d'une résistance élevée (de l'ordre de 100k) En cas de coupure du courant driver et avec une HT de 400V pour la finale, le courant dans la résistance ne dépassera jamais 4 ou 5 mA (selon la valeur de Rx) ce qui ne devrait pas tuer les tubes.
Les tubes de puissance ont des grilles solides qui peuvent dans certains cas supporter des courants de plusieurs mA voir dizaines de mA (classe A2 par ex)...
Par contre, le courant de plaque peut rapidement devenir excessif, d'où l'obligation de la diode, qui limite à chouïa la tension de grille positive...et un éventuel fusible si nécessaire si le courant plaque est excessif pour cette tension grille - cela dépend aussi de la tension d'écran choisie. Je n'ai pas mis de fusible
Les bidules de Cad journal tentent aussi de stabiliser le Loftin White mais me semblent excessivement complexes (ou anti Kiss).
Dans mon schéma, c'est une solution simple qui s'applique avec un driver 'pentode' et aussi avec un cascode, à savoir une boucle d'asservissement du courant de repos. La tension de test est piquée sur la cathode du tube final et sert à polariser l'écran ou la grille du tube du haut du cascode, après un filtrage énergique (coupe Haut).
Cette disposition est d'autant plus efficace que la résistance de cathode de la finale est élevée.
Elle ne protège rien si le driver tombe en panne ni 'à froid' lors du démarrage, donc ne dispense pas de la diode.
Pour ton info, mon ampli a pas mal tourné en tests, a même subit l'effet de bugs fumantes et même flashantes en mise au point. La diode a toujours été présente et les tubes semblent (sont !) en parfaite santé (j'ai tué la carte du son du PC mais pas les PE1/75 !
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Pascal.