Bonjour, Michel
michel a écrit:
comment gères-tu "l'accumulation" de tes différents amplis ?
Selon l'humeur ou le temps qu'il fait ?
C'est triste à dire, mais c'est à peu près ça.
Je ne suis pas vraiment un fan de musique, bien que j'en écoute pas mal. Ma discothèque n'est composée que d'environ 450 vinyles et autant de CD. Pas énorme pour 35 ans de collection...
Ce qui m'intéresse le plus, c'est la mise au point théorique puis pratique des amplis à tubes. J'ai fait la même chose en son temps avec les transistors, mais les modifs sont beaucoup plus difficiles à faire et le charme n'est pas le même...
J'ai actuellement à la maison une quinzaine d'amplis à tubes en parfait état de fonctionnement.
Il est évident que certains prennent la poussière, bien que ma salle dédiée home-cinéma et projection argentique en multivision en accapare déjà une demi-douzaine à elle seule.
Dans le salon, qui est mon havre de paix pour l'écoute personnelle, j'ai deux amplis SE300B et maintenant deux amplis SE845 que j'alterne régulièrement.
Le 300B me donne toujours le grand frisson sur les voix, surtout féminines avec son grain si particulier. Le 845 procure, lui, une ampleur sonore que le 300B ne peut pas égaler.
Bien que ce ne soit ma ma tasse de thé, 1812 de Tchaikovsky, par exemple, est infiniment plus à l'aise sur le 845 que sur le 300B.
Pour Emmilou Harris ou Mona Heftre, c'est l'inverse.
Et comme il ne me faut que deux ou trois minutes pour brancher un ampli, je le fais assez souvent.
michel a écrit:
Pour autant qu'il soit possible de "comparer", comment définirais-tu le caractère de ton nouveau bébé par rapport à un SE 300b ?
Ecoute confondante, dis-tu, mais encore ....
Il est vrai que l'excercice du commentaire d'écoute est difficile, tant les adjectifs ont un sens différent pour chacun.
J'ai trouvé au dernier SE 845B une pleinitude qui était moins évidente avec mes amplis précédents, à fortiori avec les 300B qui manquent un peu de puissance.
J'ai pourtant des enceintes dites à "haut rendement" avec des compressions TAD TD2001 sur pavillons, mais il n'y a rien à faire, le manque de "coffre" s'entend. Le 845 donne l'impression d'une réserve infinie, sans jamais le moindre soupçon d'écrétage.
Et avec ce dernier ampli, j'ai gagné aux deux extrémités du spectre. J'ai découvert sur certains disques la ligne mélodique de la contrebasse qui était bien présente auparavant, mais en retrait, comme voulant se faire oublier.
La finesse de l'aigu est aussi clairement améliorée, même si mon audiogramme chute sévèrement après 13kHz.
Mais attention, si les différences me sautent aux oreilles avec mes écoutes intimistes à 2,50 m des pavillons, elles ne sont tout de même pas renversantes. Ces amplis monotriode jouent tous dans la "cour des grands". Quand je branche mon SRPP de KT90 ou mon PP de 6550, je descend d'un cran, mais ma femme par exemple ne voit pas de différence. Comme quoi...
Patrice