Bonjour.
Je reprend un post sur le forum d'à côté:
Citation:
avec des circuits en C, faits dans le même matériau et dans la même épaisseur il est évident que les performances ne seront pas meilleures !
En revanche, avec des épaiseurs de tôles plus faibles, et des matériaux à coercivité plus basse, non seulement les performances seront meilleures (distorsions plus basses même sans CR) mais surtout le résultat d'écoute sera nettement amélioré !
Une limite quand même : avec des HP à bas rendement, l'ampli travaillant en PP à quelques watts, le changement de matériau n'apporte rien, simplement parce que les limitations sont ailleurs...
Par contre, sur du vrai HR avec des niveaux de sortie de quelques mW (1 ou 2 W en crête) le passage à des matériaux modernes fait entendre une énorme différence.
Citation:
Il faut essayer de définir la fonction de tranfert en tension : rapport tension primaire / tension secondaire.
Et là on voit que quand on diminue le signal au primaire :
- au début le signal secondaire diminue proportionnellement (tant mieux...)
- en dessous d'un certain seuil, le signal secondaire diminue plus vite, et même de plus en plus vite
- dans le grave, comme l'induction est assez forte, le phénomène est peu sensible
- dans l'aigu, le couplage pri/sec se fait en partie par les capacités parasites, et si le bobinage est très bien fait ça compense un peu ce phénomène de seuil
- on voit mieux le problème sur signaux carrés, par les déformations des fronts et des plateaux.
Si on trace l'évolution de la tension de sortie en fonction de la tension de commande sur les grilles des tubes, on voit apparaitre une courbe qui fait un joli coude près du zéro, et devient (à peu près) linéaire ensuite, tout au moins jusqu'à ce que l'écrêtage commence à se montrer.
J'ai donc fais une mesure différentielle entre la sortie et l'entrée sur le 12E1 pushp-pull en topologie dissident, mais sans CR et en pseudo triode.
http://picasaweb.google.com/vapkse/12E1PushPullSignal carré, 100HZ, 1K et 10K. J'ai ajusté le niveau d'un des canal de l'oscillo et inversé l'autre de façon a ce que la somme des deux annule le signal. L'oscillo n'affiche donc plus que la différence entre l'entrée et la sortie. En baissant le signal si décrochage il y a, on devrait donc revoir le signal d'entrée réapparaître, n'étant plus annulé par le signal de sortie. Mais ça n'arrive jamais, l'ampli reste parfaitement linéaire en fonction du niveau quelqu'il soit malgré mon transfo de sortie basé sur un transfo d'alim sri-lankais.
La vidéo est ici:
http://www.youtube.com/watch?v=XW9y4nS3opULa synchro de l'oscillo a un peu de peine à 10K.
N'ayant pas ce soucis, tout en ayant un transfo torique, mais basique, je m'intérroge sur la raison. Plusieurs hypothèses sont émises.
Le fait de travailler en basse impédance sur le primaire.
Le fait d'être en pseudo triode
Le fait d'avoir régulé les alims
Le fait de ne pas savoir vraiment de quoi est fait le tore. Peut-être ce n'est pas équivalent au M6X?
Ou peut-être simplement que le concepteur du model, dont est inspiré cet ampli, est trop bon!
A noter aussi que si décrochage il y a, il est en dessous de la sensibilité de mes instruments, et que la limite de sensibilité de mes instruments correspond à un niveau qui n'est plus audible avec mes HP's de 96db/1w/1m mais à 3 mètres.
Gérard , qui n'est pas gégé bien connu sur ce forum, même si l'ampli parait identique, a fait la même mesure:
Citation:
J'ai testé l'AL3 COCHET avec des transfos CHRETIEN écrit à la plume sur le papier donc de l'UL PENTODE et M6X.
Je suis parti d'un signal entrée carré de 1V à 1khZ et une sortie de 1V avec ta méthode d'inversion de phase. L'oscillo réglé sur 1V, le signal s'annule complètement en baissant le niveau du générateur jusque 0 volt.Il n'y a plus qu'un trait continu. Ca se gâte lorsqu'en diminuant le signal, j' augmente en même temps la sensibilité de l'oscillo. Le signal se sortie fait des excursions de part et d'autre de la ligne fourni par le générateur.
L'AL3 est très instable entre 5 et 15 mv en sortie, instable jusque 70mV la stabilité s'obtient vers 150mv bien qu'une variation manuelle rapide du signal lui cause souci pour se stabiliser malgré la CR.
La mesure du niveau de sortie des HP sur une voie révèle que pour 78db à 4m à la fréquence de coupure, il faut 0.4V sur le 38 et 90mV sur la compression alors qu'au minimum avant décrochage du signal le niveau inférieur avec de la distorsion se situe à 52db mesuré, mais il y a le niveau d'imprécision de mon sonomètre qui est un modèle grand public.
Si d'autres personnes voulaient bien faire ce genre de mesure et publier résultats et schémas, ce serait cool. Hein totof, qu'est ce que tu en penses?
.
Ça m'intéresserait de connaître la raison de cette stabilité, vu que c'est un des critère qui justifie souvent l'utilisation de matériau onéreux pour nos chères transfo de sortie, et que visiblement, c'est possible de l'obtenir avec des transfos basiques sous certaines conditions.
Je me souviens avoir obtenus des résultats identiques à l'époque sur le SRPPV2, mais il vérifie toutes les hypothèses ci-dessus, même toriques, pseudo triodes, alimentations régulées et impédance primaire encore plus basse.
Serge