(Bis repetita ...)
Et pourtant !
RDH4.
Chapitre 2, Section 4.
Chapitre 12, Section 4.
La résistance en continu (Rdc) du tranfo de sortie est négligeable.
Au repos (en continu) le point de repos ne peut pas être ailleurs que sur la verticale correspondant au B+.
Toujours en continu, la droite de charge serait cette même verticale.
En alternatif, le primaire du transfo est une self de valeur "suffisante" pour que sa réactance soit grande devant l'impédance réfléchie à la fréquence la plus basse à transmettre.
Comme toute self qui se respecte, elle s'oppose à toute variation du courant la traversant (variation implique "alternatif" et réciproquement).
Pour ce faire, elle augmente la tension à ses bornes si on tente d'augmenter le courant et . . . réciproquement.
En pratique, elle accumule de l'énergie pendant la croissance du courant et la restitue (sous forme de tension) pendant sa décroissance.
C'est cette tension qui s'additionne avec le B+ rendant effectivement la tension instantanée d'anode supérieure au B+
A ce stade, avec une valeur de self idéalement infinie, la droite de charge serait horizontale: pas de variation de courant.
Mais le transfo réfléchi l'impédance qu'il voit à son secondaire et elle vient en parallèle sur la self idéale ce qui fait pivoter la droite de charge (clockwise) autour du point de repos.
Ce comportement s'applique au SE comme au PP.
Indirectement, on vient de voir pourquoi un transfo ne "passe" pas le continu
Yves.