Voici quelques images de la soirée du Lundi 13 novembre 2006.

L'invitation a été faite par Michèle et Jean-pierre Dussault ainsi que Jacques Roy de L'Association Montréalaise des Audiophiles.





Jean-pierre Dussault est le concepteur du système à pavillon. (ci dessus en photo)

Jacques Roy est le concepteur du B.A.S (Bass System Audiophile)

Cette soirée a bien commencé, l'hotel W de Montréal, que je ne connaissais pas, possède une déco très agréable, contemporaine avec des jeux de lumières, du mobilier moderne, des bougies ici et là qui mettent immédiatement dans une ambiance feutrée et suave.

Dans la pièce qui servait aux écoutes, un espace réservé aux boissons était également disponible, café, déca et eau citronnée, étaient mis à notre disposition le tout avec un service impeccable.

Nous étions les V.I.P d'un soir, ce qui m'a fait dire que nous étions invités par des gens qui savent recevoir.

La présence d'un grand nombre de personnes dans la salle, m'a confirmé le côté exceptionnel ou du moins unique de l'évènement.

Pour nous remettre dans le contexte :

Voir et entendre dans un lieu comme celui ci, un système complet à haute efficacité, œuvre d'un particulier, c'est peu banal, il faut avoir des "couilles" pour se risquer à un tel exercice.

En premier lieu, transporter tout le matériel hors de chez soi, c'est fragile, lourd, encombrant, puis le ré-installer, ... wow, vous en connaissez beaucoup des gens qui font ça vous?

Ma première préoccupation a été de capturer quelques images, pendant ce temps la musique jouait, mais je dois reconnaître que sur le coup, je n'ai pas été emballé plus que ça.

La dynamique n'était pas au rendez vous, je m'attendais peut être à autre chose, mais je n'étais pas là pour juger, mais vivre une expérience avec mes copains mélomanes et audiophiles.

Ce manque de performance du début, je l'ai mis sur le compte d'une pièce très amortie, sans relief et avec un plafond suspendu, ... dans le métier on appelle cela : La totale

En tous cas, esthétiquement, un système pareil, personne ne peut rester indifférent, c'est su-per-be !
(d'autres images sont en préparations)

Je ne suis pas un fan du haut rendement, je n'en ai pas écouté des tonnes non plus, c'est imposant et réclame de la place, chose qui manque généralement chez pas mal de passionnés d'audio , mais j'aime les belles réalisations, l'ébénisterie et le métal, sans compter les belles électroniques, surtout quand elles sont exotiques, là je n'ai pas été déçu.

Jean-pierre Dussault a fait un travail incroyable, certainement étallé sur plusieurs années.

bref, pour revenir à l'écoute...

C'est quelque part dans le milieu de la soirée, que le son a commencé à changer, c'est devenu plus intéressant.

Le bas mid et quelques fréquences entre 100 et 200 Hz n'arrivaient pas à passer, pour le reste, placé au fond de la salle, le spectacle valait le coup, car trop proche le son était un peu projeté.

J'ai apprécié également d'être assis un moment sur le côté droit, trois quart arrière, pour obtenir d'une part une belle dynamique sur certains enregistrements, mais également une image suffisamment réaliste, il parait que c'est précisément pour ça que les amateurs aiment le haut rendement.

D'un coup, moins de monde dans la pièce, c'est là que véritablement tout a basculé, on a gagné en cohérence, le haut du spectre s'est "décoincé", le grave ample m'a bien plu.

Quelques bruits de fond venaient par moment troubler l'écoute, les spécialistes des tubes pourront certainement nous éclairer sur ce point.

Le choix des disques à ce moment a peut être été pour une grande part dans cette montée de satisfaction, mais bon, il n'y a que le résultat qui compte.

La déco contemporaine est une chose, les lois de l'acoustique en sont une autre, ce fut un sacré challenge d'oser réaliser un tel événement dans ce lieu, car ils n'ont eu pas ou très peu de temps pour réaliser suffisamment de réglages, d'après mes sources, donc, mission accomplie pour Jean-pierre, son épouse Michèle et Jacques Roy (BSA) qui nous ont fait vivre une belle expérience.

C'est dans ces moments là que je suis le plus fier d'être membre de l'AMA, pas tellement pour le côté performance pure, mais simplement pour avoir le loisir de cotoyer des gens qui ne sont pas comme les autres, avec lesquels on peut facilement partager... partager un moment, partager une écoute, partager une discussion, partager une émotion, partager une expérience, ...

Certes, on pourrait dire que ça aurait pu être différent, mais encore là, le contexte mes amis, le contexte ... ce serait pure spéculation de notre part et personnellement ce n'est pas mon style de "tirer sur le pianiste".

Seuls celles et ceux qui sont restés jusqu'au dernières notes savent maintenant ce que les absents ont manqués.

Michèle, Jean-pierre et Jacques, Merci infiniment.

Cordialement et à la prochaine réunion